Le saviez-vous ? Donation et réduction d’impôt


 
Vous pouvez donner de l’argent à vos enfants tout en réduisant vos impôts. Comment ?

​1.    Donner de l’argent à ses enfants

Aujourd’hui, il existe différents moyens de donner de l’argent à ses enfants pour les aider dans leurs études, l’achat d’une voiture, les aider à s’installer, que ce soit en location ou en tant que propriétaire de leur résidence principale. Tout comme il existe différents abattements qui vous permettent de donner sans que cela vous oblige à piocher dans votre épargne pour régler des frais de donation.
Vous disposez tout d’abord d’un abattement de 100 000 euros par parent et par enfant qui vous permet donc de donner à concurrence de ce montant à vos enfants tous les 15 ans sans payer de droits.
Vous pouvez également faire un don d’argent tous les 15 ans à hauteur de 31 865 euros à condition d’avoir moins de 80 ans et que le bénéficiaire de votre don ait au moins 18 ans.
Le don manuel est donc un très bon moyen d’aider vos enfants sans droits à payer, mais saviez-vous que vous pouvez leur donner de l’argent tout en réduisant vos impôts ?

2.    Donner à ses enfants tout en réduisant ses impôts

Il existe un moyen pour donner un coup de pouce à vos enfants tout en réduisant vos impôts, en particulier, si vous souhaitez les aider à acquérir leur résidence principale.
Prenons le cas de Mr MARTIN :
Il a fils, Eric, âgé de 21 ans qui poursuit des études supérieures et il souhaite mettre de l’argent de côté afin de l’aider à acheter sa résidence principale le moment venu. Son fils, rattaché au foyer fiscal de son père dispose d’un plafond de retraite non utilisé sur les 3 dernières années d’environ 11 000 euros. Ce plafond figure à la dernière page de l’avis d’imposition et représente 10 % des revenus d’activité professionnel dans la limite de huit fois le plafond de la sécurité social (PASS) ou s’il est supérieur ou encore en l’absence de revenus,  10 % du PASS.
​Mr MARTIN décide d’ouvrir un Plan d’Epargne Retraite (PER) au nom d’Eric à hauteur de 11 000 euros. Ce dernier pourra le débloquer avant la retraite pour acheter sa résidence principale puisqu’il s’agit d’un cas de déblocage anticipé.
​Il choisit une gestion libre ainsi que des supports monétaires et obligataires de façon à ce qu’Eric ne soit pas pénalisé par une éventuelle baisse des marchés au moment où il aura besoin de ce capital.
Dans le même temps, Mr MARTIN qui a une TMI (Tranche Marginale d’Imposition) de 30 % pourra bénéficier d’une déduction fiscale de 11 000 x 30 %, soit 3300 euros et ainsi réduire son impôt sur le revenu.
Il pourrait, bien sûr, alimenter le PER de son fils tous les ans jusqu’à atteindre les 31 865 euros de don manuel et dans la limite du plafond de retraite afin de continuer à bénéficier de la déduction fiscale.

3.     Acheter sa résidence principale avec le PER

L’achat de la résidence fiscale fait partie des cas de déblocage anticipé du PER pour autant avant de l’utiliser dans ce cadre, vous devez garder présent à l’esprit que cela peut entraîner une fiscalité importante à la sortie. Il s’agirait donc davantage de disposer d’un capital comme apport pour l’achat du logement que de sortir une grosse somme d’argent.
​Toutes les sommes issues des versements volontaires et de l’épargne salariale, ainsi que de l’abondement, peuvent être utilisées pour acquérir votre résidence principale. Ce sont donc les capitaux logés dans les compartiments 1 et 2 de vos PER Individuel et PER d’entreprise.
En ce qui concerne les sommes issues du compartiment 1, c’est-à-dire les versements volontaires :
  • Si les versements volontaires ont bénéficié d’une déduction fiscale à l’entrée sur le PER :
    • la part du retrait correspondant aux versements effectués est soumise au barème progressif de l’impôt sur le revenu ;
    • la part du retrait correspondant aux plus-values est soumise au Prélèvement Forfaitaire Unique au taux de 12,8 % (avec possibilité d’opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu) et aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 %.
  • Si les versements volontaires n’ont pas bénéficié d’une déduction fiscale à l’entrée sur le PER :
    • la part du retrait correspondant au montant des versements effectués est exonérée d’impôt sur le revenu ;
    • la part du retrait correspondant aux plus-values est soumise au Prélèvement Forfaitaire Unique au taux de 12,8 % (avec possibilité d’opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu) et aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 %.
​Et s’agissant des sommes issues du compartiment 2 (épargne salariale et abondement) :
La part correspondant aux primes n’est soumise ni à l’impôt ni aux prélèvements sociaux.
Par contre, il faut compter 17,20 % de prélèvements sociaux pour la part correspondant aux gains générés par l’épargne (intérêts, plus-values).
Donner de l’argent à votre enfant à travers une solution de retraite tout en bénéficiant d’une diminution de son imposition fait partie des nombreux avantages du PER. Je vous invite à me contacter si vous souhaitez en savoir plus ou bénéficier de telles dispositions en cliquant sur le lien suivant : www.votre-coach-patrimonial.com/coach-patrimonial-contact.html