Comment investir son argent en 4 étapes


 

Que vous soyez un habitué de l’investissement financier ou non, que vous investissiez seul ou à l’aide d’un Coach Patrimonial, vous vous interrogez souvent sur le rendement d’un produit financier ou sur le risque.

​Et si vous vous demandez pourquoi votre conseiller à la banque ou votre conseiller en gestion de patrimoine vous posent autant de questions pour évaluer votre niveau de connaissance en matière d’instruments financiers (actions, obligations, OPCVM, SCPI…), c’est justement parce que vous devez à tout prix comprendre et intégrer la notion de « rendement/risque » dans votre démarche pour investir.
​Les instruments financiers sont nombreux. Ils n’ont pas toutes les mêmes caractéristiques, ils ne comportent pas tout le même niveau de risques et ne répondent pas tous aux mêmes objectifs patrimoniaux alors procédez par étape pour investir.
​Ces étapes sont au nombre de quatre principalement :

​Étape 1 : Pourquoi voulez-vous investir ?

​Il est important de définir son objectif prioritaire avant d’investir : souhaitez-vous aider vos enfants pour leurs études ou pour s’installer ? Souhaitez-vous protéger votre conjoint ou préparer votre succession ? Souhaitez-vous investir pour préparer votre retraite ou pour augmenter votre niveau de vie dès maintenant ? Souhaitez-vous des revenus complémentaires ou un capital ? Quand aurez-vous besoin de cet argent ? Autant de questions qui vont vous permettre de déterminer quel instrument financier choisir.
Pour faire simple, il faut mettre par écrit les réponses aux questions suivantes : Quoi ? Quand ? Et combien ?
​Ce sont des questions de bases. Bien souvent, il vous faudra aller plus loin dans la réflexion et vous demandez ce que vous voulez vraiment ? Car de nombreux éléments extérieurs comme des informations alarmistes sur votre avenir ou celui de vos enfants peuvent influencer vos choix et vous faire croire que c’est ce qu’il y a de mieux à faire, mais ce n’est pas toujours le cas. Gardez l’esprit ouvert !

​Étape 2 : Quel est votre « profil investisseur » ?

​Êtes-vous prêt à prendre des risques avec votre argent ? Avez-vous besoin de l’argent que vous envisagez d’investir à court, moyen ou long terme ? C’est à cette étape que la notion de « rendement/risque » prend tout son sens. Plus vous prendrez de risque et plus le rendement sera potentiellement élevé et à l’inverse, moins vous prendrez de risque et moins le rendement sera élevé. 
​Beaucoup d’entre vous investissent de l’argent en se disant « je ne veux pas perdre », c’est souvent la première caractéristique que vous recherchez dans un instrument financier : un gain potentiel, mais sans prendre de risque ou très peu. 
​Soyons réaliste, ceux qui ont réellement gagné de l’argent grâce à leur investissement ont intégré la notion de « perte » dans leur démarche et ce sont focalisés sur le montant qu’ils souhaitaient gagner et non sur ce qu’il ne voulait pas perdre. 
​Si vous voulez vraiment investir votre argent et pas juste mettre de l’argent dans un « bas de laine », utilisez de l’argent dont vous n’avez pas besoin dans l’immédiat voire pas du tout.

​Étape 3 : Quel montant investir et sous quelle forme ? Épargne et/ou capital ?

Souvent, en clientèle, je compare le patrimoine à une maison et chaque secteur d’investissement en représente une partie. Les liquidités sont les fondations. À partir du moment où vous avez une fondation solide, vous pourrez utiliser vos capitaux ou épargnes disponibles pour construire les différents étages de votre patrimoine. On part du plus liquide et on remonte vers le moins liquide à savoir l’immobilier (il représente le toit de votre maison « patrimoine »).
​Vous pouvez disposer d’un capital ou avoir une capacité d’épargne que vous allez pouvoir définir à partir de votre budget. Bien sûr, il ne s’agit pas de voir ce qu’il reste une fois vos dépenses réglées, mais plutôt de voir quels sont vos revenus et d’en prélever 10%. Ce sont ces 10% que vous allez investir et si vous pouvez investir plus alors vous le ferez, mais ce n’est pas une obligation, tout dépend de la durée d’investissement et du montant d’argent que vous souhaitez atteindre à l’échéance.

​Étape 4 : Quels sont les différents types d’instruments financiers ?

​Pour choisir l’instrument financier qui vous servira à atteindre votre objectif, il est important d’en connaître les principales caractéristiques et modes de fonctionnement. Savez-vous quelle est la différence entre une action, une obligation et un OPCVM qui lui-même est comporte des FCP et des SICAV ? Connaissez-vous la différence entre une SCPI et un OPCI ? Avez-vous déjà entendu parler de « tracker », de « warrant », de « call » ou « put » ? 
​Vous pourrez vous familiariser avec ces différents instruments financiers à travers des livres, des vidéos ou formations sur internet ou encore en suivant l’un de nos programmes de formation intitulé « stratégie patrimoniale » ou à travers les séances de coaching patrimonial que je propose.
​Voyons les trois outils les plus utilisés que sont les actions, obligations et FCP :
  • Les actions : Une action représente une fraction du capital d’une société et confère principalement 2 droits : un droit au dividende et un droit de vote lors des assemblées générales. Elles permettent de dégager 2 types de revenus :
    • Les dividendes, généralement une fois par an
    • Son prix de revente futur, qui peut conduire à dégager une plus-value
​Le montant du dividende dépend à la fois des bénéfices de l’entreprise et de leur affectation par l’assemblée générale annuelle (distribution sous forme de dividendes ou mise en réserve afin de financer des investissements ultérieurs).
  • Les obligations : les obligations sont une forme particulière de dettes, donnant le droit au versement périodique d’un intérêt (le coupon) et au remboursement du capital prêté. En général, ce sont des titres à revenu fixe, car le taux d’intérêt est déterminé à l’émission et ne varie pas par la suite (sauf pour les obligations à taux variable ou révisable).
​Les obligations sont émises par l’État, les collectivités du secteur public ou semi-public (régions, département, villes, entreprises publiques), ou par des entreprises privées.
​Exception faite des emprunts d’État, les obligations sont des titres qui présentent un risque, tout comme les actions, mais dans une moindre mesure. En effet, l’éme
tteur de l’emprunt obligataire peut connaître des difficultés et ne pas être en mesure de faire face à ses échéances. Il y a aussi le risque d’une évaluation défavorable des taux d’intérêt. Il est possible de réaliser une moins- value sur des obligations.
  • Les FCP ou Fonds Communs de Placement : ce sont des copropriétés dont le rôle est de collecter des fonds afin de les gérer en les plaçant en valeur mobilière dans un portefeuille diversifié tant sur le plan économique que géographique. Ils vous permettent d’avoir accès à une fraction du capital de certaines entreprises sans les soucis d’achat, de vente et de gestion de titres. C’est une excellente option pour un investisseur débutant.
​En résumé, il vous faut donc déterminer votre objectif, le temps qu’il vous faudra pour l’atteindre, votre goût pour le risque, le montant en capital ou épargne que vous pourrez y consacrer et le type d’instrument financier qui conviendra compte tenu des éléments précédents. Peu importe le montant que vous investissez ou les titres que vous achetez, il est important d’avoir un portefeuille de placements qui soit diversifié.
Si vous souhaitez allez plus loin et vous former sur les instruments financiers ou encore apprendre à mettre en place une stratégie pour investir, je vous invite à suivre notre programme de formation intitulé « Stratégie patrimoniale » sur www.monargenttravaillepourmoi.fr
Vous pouvez également me contacter pour du coaching patrimonial avec un suivi personnalisé via la page « contact » de ce site.