Voilà une phrase qui parle à beaucoup d’entre nous depuis des années, mais qu’il est difficile de faire comprendre à certains de nos clients potentiels, partenaires ou supérieurs hiérarchiques quand on est salarié. La relation de confiance est encore plus importante lorsqu’il s’agit d’argent. 1. Une question de postureLorsque j’étais salariée d’une Banque privée, j’ai appris des méthodes commerciales pour vendre certaines solutions financières, mais je n’arrivais pas à les mettre en pratique. J’avais beau essayer de me les approprier, ça ne fonctionnait pas. Puis, un jour, je me suis arrêtée et j’ai fait le bilan du nombre de clients que comportait mon portefeuille. J'ai réalisé, alors, que j’avais réussi à convaincre plus d’une centaine de personnes à devenir client sans avoir appliqué la méthode apprise. Forte de ce constat, je suis allée plus loin dans l’analyse en faisant une segmentation de mes clients pour voir quelle catégorie de personnes avait été sensible à ma présentation et aux solutions proposées. Dans plus de 70 % des cas, il s’agissait de personnes éprouvant un réel besoin d’être accompagné et qui sentait chez moi un vrai désir de les aider, cela se voyait à travers le temps que je leur consacrais. Je n’étais pas toujours payé à court terme pour le service rendu, mais à long terme oui. Il faut des mois voire des années pour établir une relation de confiance avec certaines personnes alors qu’il faut quelques secondes ou minutes pour la perdre. Ma force était donc d’avoir un bon relationnel avec mes clients. Je les mettais en confiance et il me le rendait bien en me confiant leurs économies pour les placer. J’avais pris le parti de me mettre à leur place, d’être patiente et de faire preuve de pédagogie pour leur expliquer pourquoi et comment nous allions répondre à leurs objectifs patrimoniaux. Ceci montre que nous pouvons obtenir de très bons résultats même si nous ne sommes pas un « bon commercial » ou un « bon technicien » en termes de répondants. Faire preuve d’intelligence émotionnelle, d’empathie, peut faire la différence. Pour ma part, je fais partie de ces personnes qui ont décidé de mettre l’humain au cœur de leur métier et de mettre la bienveillance à la première place dans leurs relations professionnelles. Je suis convaincue que la relation de confiance est essentielle et qu’il est plus facile de faire accepter le contenu quand il y a une vraie relation de confiance. Lorsqu’on est capable de se mettre à la place de l’autre, à sa portée et qu’on se soucie de lui, le discours est plus facilement entendu et accepté. C’est pour cela que j’ai adopté l’expression « Coach patrimonial » pour parler de mon métier. Pour moi, le coaching, c’est-à-dire le fait de vouloir aider l’autre à avancer, à s’améliorer, à s’élever et atteindre ses objectifs est plus important que le patrimoine lui-même. Cela fonctionne assez bien dans une relation « B to C » mais plus difficilement en « B to B ». Le professionnel et en particulier le dirigeant d’entreprise est plus adepte de directives que de pédagogie. 2. La bienveillance dans le monde des affairesLorsque nous faisons preuve d’écoute, d’attention, de respect et de gentillesse dans les relations professionnelles, nous sommes rarement pris au sérieux par nos pairs ou nos partenaires commerciaux. On nous considère comme quelqu’un de faible. Pour ma part, chaque que fois j’ai réussi à entrer client un professionnel, que ce soit un libéral ou un chef d’entreprise c’est grâce au produit proposé et à ses aspects techniques plus qu’à ma personne. Lorsque vous travaillez dans le domaine de la Finance et que vous proposez vos services en termes d’accompagnement à des prescripteurs, la réponse est souvent négative quand vous êtes une femme et que vous laissez transparaître de la bienveillance dans votre posture. Contrairement aux particuliers, une certaine défiance apparaît. La plupart estiment que « le temps, c’est de l’argent », que « nous ne vivons pas dans le monde des Bisounours », que la qualité du produit ou de la prestation est le plus important, que ce qui compte c’est le résultat et non le chemin. Ils sont en recherche de solutions et peu souvent d’écoute. Ils ne sont donc pas forcément ouverts à votre sollicitude, à votre désir d’être là auprès d’eux ou de leurs clients. Pourtant ceux qui ont pris la décision de vous faire confiance et de vous recommander à leurs clients sont bien souvent agréablement surpris par les retombés positifs sur leur propre service. Chaque fois que vous réussissez à établir une relation de confiance avec l’un de leurs clients, cela renforce leur crédibilité. Savoir faire preuve d’humilité et proposer de faire des recherches plutôt que se présenter en « Monsieur ou Madame je sais tout » contribue à démontrer l’honnêteté d’un professionnel. L’honnêteté et en particulier la congruence, le fait d’être vrai en acte comme en parole, peut faire changer les esprits. Parmi les grands de ce monde, beaucoup ont compris que l’argent n’était pas tout et que la gratuité et le don, aussi, étaient importants. Bien souvent, il faut savoir donner de son temps pour gagner plus d’argent. Certains ont réussi à faire bouger les choses en se positionnant « pour » quelque chose et non pas « contre ». Être gentil quand on est dans la Finance, cela ne veut pas dire être stupide. Nous n’avons pas besoin de nous comporter en « requin » pour être entendus. Nous n’avons pas non plus besoin de coller à une étiquette vieillotte de conseiller en gestion de patrimoine pour répondre aux attentes de nos clients quand bien même le statut de conseiller financier est réglementé. Même si le terme de coaching est encore décrié dans le cadre de ma profession, je reste convaincue des valeurs qu’il porte. Je crois sincèrement qu’avec détermination et persévérance, le temps prouvera que les conseillers en gestion de patrimoine de demain sont ceux qui auront appris à mettre l’humain à la première place dans leur métier devant le patrimoine financier de leurs clients.
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Le dictionnaire Larousse définit l’éthique comme une partie de la philosophie qui envisage les fondements de la morale. Ensemble des principes moraux qui sont à la base de la conduite de quelqu’un. Qu’en est-il de l’éthique professionnelle ? 1. DéfinitionLe comportement éthique se reflète sur soi et à travers nos rapports avec l’extérieur. Crédibilité, pérennité, qualité, image, notoriété, confiance… autant de valeurs qui s’associent à l’éthique professionnelle. C’est une disposition individuelle qui repose sur des valeurs ou des vertus. Elle consiste à rechercher la bonne décision à prendre dans chaque situation professionnelle à laquelle nous pouvons être confrontées et elle est basée sur un code de bonne conduite. 2. L'éthique professionnelle est une compétenceLorsque j’étais salariée, j’ai suivi une formation en ligne qui s’appelait éthique professionnelle, la banque dans laquelle je travaillais l’avait mis en place sous forme de jeu. On y retrouvait un chef d’agence bancaire, des collègues et des clients. Il s’agissait de dire dans chaque situation quelle était la bonne décision à prendre que ce soit d’un point de vue relationnel, par rapport à la réglementation en vigueur, à l’image et à ses objectifs. Chaque situation reflétait la vie d’une agence bancaire. Beaucoup de mes collègues voyaient cela comme une formation de plus à suivre, et croyez-moi les obligations de formation continue sont nombreuses, voire même un peu lourdes, dans le domaine de la Finance. Quoiqu’il en soit, et que nous le voulions ou non, travailler dans un domaine aussi sensible que l’argent implique certaines responsabilités. En ce qui concerne cette formation donc, elle prêtait un peu à sourire, et ce d’autant plus que nos supérieurs hiérarchiques ne suivaient pas toujours les règles. Quelquefois, ils nous incitaient même à les contourner, pourtant il en va de la réputation de l’entreprise que de faire preuve d’éthique professionnelle. Tout comme pour l’éducation de ses enfants, je pense qu’il est plus important de donner l’exemple que de transmettre une liste de règles à suivre. Le plus important c’est ce qui se fait dans la pratique en interne et non pas la théorie. L’éthique professionnelle devrait donc être mise en place dans le management même de l’entreprise. Quand on est salarié et qu’on subit la pression du chiffre, il est facile d’oublier les règles de bonne conduite et chercher la facilité au risque d’induire en erreur un client. Comme dit plus haut, travailler dans le domaine de l’argent implique des responsabilités et en particulier quand on est conseiller financier. La réglementation de ce métier impose certaines diligences à accomplir pour la protection du consommateur (le client), mais aussi le conseiller lui-même. Avec le recul, je me demande donc s’il est possible de mettre en pratique les règles de bonnes conduites apprises quand on est salarié d’une banque. On y entre avec un casier judiciaire vierge, mais on n’est pas toujours sûr d’en sortir « blanc comme neige ». Aujourd’hui, je suis une chef d’entreprise qui respecte les règles. Je travaille seule, mais en collaboration avec de nombreux professionnels et il va sans dire pour mes partenaires comme pour mes clients et moi, que l’éthique professionnelle est primordiale dans nos relations. Être éthique, c’est la normalité au sens propre du terme. C’est une compétence qui s’acquiert davantage par l’expérience professionnelle que par la formation et à mon sens, elle est très importante puisqu’elle rassemble à la fois « savoir-être » et « savoir-faire ». 3. Comment être éthique dans le domaine de la Finance ?Différentes directives européennes ont profondément changé le métier de Conseiller Financier (CIF) et Conseiller en gestion de patrimoine (CGP). Même si pour beaucoup d’entre nous les lourdeurs administratives qui en découlent sont souvent une contrainte, ils sont aussi un gage de sérieux. Elles réglementent aussi bien la relation avec le client, on parle du « parcours client », que le principe de bonne gouvernance par rapport aux solutions financières proposées, au respect de la lutte anti-blanchiment et anti-terroriste, ainsi que les relations financières et fiscales avec d’autres pays. Lister ici toutes les règles imposées au conseiller financier ne présenterait que peu d’intérêt par rapport au sujet de cet article, règles qui s’imposent aussi, au fur et à mesure, au courtier en assurance. Nous pourrions parler, en effet, du respect de la loi, d’intégrité personnelle, de la gestion des conflits d’intérêts, de la protection de la confidentialité des données, de la conformité… Attardons-nous donc plutôt sur l’application de l’éthique professionnelle dans la relation avec le client investisseur au-delà du simple principe de transparence en matière de rémunération. Si le client a la possibilité de devenir un « investisseur responsable », il en va de même pour le conseiller. La base est bien entendu l’observation de la réglementation, mais il y a aussi la posture. Le conseiller qui applique à lui-même les règles de bonnes gouvernances des entreprises socialement responsables sur lesquelles il propose d’investir le met en bonne position pour établir une relation durable et de confiance avec ses clients. Nous devrions être capables de montrer notre éthique professionnelle dès la première rencontre et préserver la qualité de nos relations avec nos clients. Dans ce domaine, je crois que le fait de les choisir facilite bien les choses. Je m’explique, si nous sommes une personne foncièrement droite et honnête, nous n’aurons aucun intérêt à travailler avec quelqu’un qui a l’habitude de nager en eaux troubles, qui contournent facilement les lois. Il y a peu de chance que nous attirions naturellement ce genre de personnes, mais ils peuvent très bien entrer en relation avec nous par le biais d’une autre personne. Sincèrement, je pense que nous avons suffisamment de règles à observer, de responsabilités à faire face, pour vous compliquer la vie avec des clients qui ne vous correspondent pas. Engagez-vous auprès de personnes pour qui l’éthique professionnelle est importante et ils en auront d’autant plus conscience que pour vous, c’est important. Elle devrait transpirer dans notre être tout entier, dans notre attitude, nos paroles et encore plus nos actes. Plus d’une fois, mes clients m’ont demandé d’investir leur argent comme si c’était le mien. Pourtant nous n’avons pas forcément le même « profil investisseur », vous savez ce fameux profil de risques défini par un questionnaire. Le plus souvent, ce sont des personnes qualifiées de « profils prudents ». Quand on sait que la « prudence » fait partie des vertus à la base de l’éthique professionnelle, on comprend mieux pourquoi un client peut conditionner sa confiance à notre capacité à faire preuve de prudence dans nos investissements. Bien sûr, il y a également la peur de « perdre de l’argent » comme cela revient souvent dans nos échanges avec nos clients, mais à nous de bien leur faire comprendre la notion de rendement/risque. Contrairement à la morale qui est binaire, c’est blanc ou noir, l’éthique admet la discussion, l’argumentation… Mais encore une fois, avoir des clients qui nous ressemblent facilitera grandement la mise en œuvre de notre éthique professionnelle. Elle reflète qui nous sommes vraiment, alors c’est important de ne pas la négliger et lui donner la place qu’elle mérite. Vous aimerez lire aussi :
Depuis l’ouverture du chantier sur la réforme des retraites, les Français ont redoublé d’efforts pour épargner pour se constituer une épargne décente. La mise en place du nouveau Plan d’Épargne Retraite (PER) a aussi contribué à cette augmentation de l’épargne. - Lire l'article : Le PER nouveau est arrivée Associez à cela, la baisse du rendement du fonds euros et la forte incitation des compagnies d’assurance à investir en unité de compte et vous comprendrez pourquoi beaucoup d’épargnants ont délaissé l’épargne réglementaire pour investir en valeurs mobilières que ce soit en Bourse, en Assurance-vie ou PER. Seulement, qui dit rendement élevé dit risque élevé, et la chute de 34 % du CAC 40 entre le 19 février et le 12 mars a fait trembler un bon nombre d’épargnants. Alors, faut-il encore investir en valeurs mobilières et plus particulièrement en actions ou céder à la panique et désinvestir ? Sans être un expert en finance, vous connaissez certainement le principe de base qui consiste à acheter quand c’est bas et vendre quand c’est haut. Agir à l’inverse vous ferait perdre de l’argent à coup sûr. Mais que faire quand la Bourse ressemble à ça ? La Bourse connaissant des fluctuations cycliques, derrière chaque forte chute, on constate un rebond, mais on ne sait pas quand il aura lieu, alors vaut-il mieux attendre ou entrer maintenant en Bourse ? Et si oui, comment ? Il y a différente façon d’entrée en Bourse, soit en investissant un capital soit en mettant en place une épargne ? Si vous avez placé votre épargne dans une assurance-vie, vous pouvez ajouter une troisième possibilité d’aller vers le marché actions. Il s’agit du PIP ou Plan d’Investissement Progressif. Voyons comment profiter de cette baisse grâce à ces 3 méthodes. 1. Investissement en capitalInvestir en capital en Bourse, c’est comme jeter une bouteille à la mer et la voir monter et descendre au gré des fluctuations des marchés. En ce moment, cette stratégie d’investissement est encore plus risquée que d’habitude, aussi pourriez-vous vous demander comment profiter malgré tout de la baisse si vous ne disposez que d’un capital à investir. De plus, si vous n’avez ni le temps ni les connaissances pour agir sur votre épargne en temps réel, vous avez de bonnes raisons d’hésiter à investir. Idéalement, il vaudrait mieux transformer votre capital en épargne, mais si vous avez un gros capital et que vous ne souhaitez pas le laisser dormir sur votre compte bancaire, vous pourriez le placer en diversifiant les supports d’investissement. Par exemple, en ne dépassant pas les 1/3 d’investissement de votre capital sur les marchés actions, vous pourriez profiter de la baisse sans prendre trop de risque. Plus que jamais, il est primordial de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier. Le reste du capital peut être investi sur des supports comme l’immobilier (les OPCI, les parts de SCI, de SCPI), des fonds monétaires et obligataires en petite quantité, des fonds structurés, des Private Equity (participation dans des sociétés non cotées en Bourse)… 2. Investissement progressif Mettre en place un plan d’investissement progressif (PIP) va vous permettre comme son nom l’indique d’aller progressivement sur le marché des actions. Concrètement, grâce à cette option, vous allez désinvestir le capital que vous avez placé en fonds monétaires par exemple pour investir en actions au fil de l’eau. Cette méthode est idéale pour les personnes qui ne souhaitent pas prendre beaucoup de risques puisqu’elle permet d’augmenter régulièrement ses actions sans pour autant subir les grosses fluctuations des marchés. Le souci est que l’arbitrage de vos fonds euros vers les actions se fait de façon automatique, aussi vous ne pourrez pas profiter pleinement de la Bourse quand elle est au plus bas. Cependant, cela reste une bonne façon de dynamiser votre épargne lorsque vous êtes un investisseur prudent. Et la prudence est de mise actuellement. 3. Versement programmé Si vous disposez d’une capacité d’épargne même faible pour placer votre argent dans des supports plus rentables qu’un livret réglementaire, c’est peut-être le bon moment d’entrer en Bourse. Le fait d’épargner en Bourse régulièrement, en mettant en place une épargne, va vous permettre de profiter de la baisse des marchés en achetant plus d’actions, un peu comme si vous achetiez en solde, et aussi de la hausse, car vous achetez moins de parts, mais avec une plus forte valeur. Non seulement cette méthode vous permet d’investir sans avoir à suivre régulièrement l’évolution de votre épargne et à vous soucier de sa gestion, mais c’est une stratégie à long terme qui va vous permettre de réaliser une plus-value grâce au coût moyen d’achat. - Lire l’article : Une façon de devenir riche - Epargner sans thésauriser Être prudent dans vos investissements ne signifie pas rester statique. Celui qui veut gagner de l’argent, aujourd’hui, doit être prêt à prendre des risques, mais il doit le faire avec sagesse. Si vous souhaitez profiter pleinement des baisses des marchés boursiers en toute sérénité, offrez-vous les services d'un Coach Patrimonial.
La société civile constitue un outil incontournable pour toute gestion dynamique de son patrimoine. La société civile la plus usitée en cette matière est la SCI. 1 - SCI signifie : Société Civile Immobilièr C’est avant tout, un accord conclu entre deux personnes ou plus qui souhaitent posséder ensemble, un ou plusieurs biens immobiliers afin d’y exercer une activité de nature civile, c’est-à-dire non commerciale, comme la gestion d’un patrimoine immobilier. La SCI permet donc de partager à plusieurs la propriété d’un bien et le gérer dans un cadre juridique plus souple que l’indivision. C’est un bon outil aussi pour transmettre un patrimoine de son vivant tout en respectant les contraintes du droit de la famille et du Code civil. Il peut vous permettre de maintenir une vie décente sur le plan économique et en même temps optimiser les droits de mutation. Certains pourraient y voir un moyen de détourner la notion de réserve et de quotité disponible qui relève du droit de la famille et du Code civil, ou encore contourner la plupart des règles fiscales, mais là attention à la notion d’abus de droit. Schématiquement, il s’agit de rédiger adroitement les statuts de la SCI de façon à séparer le patrimoine de la SCI du pouvoir du gérant et ainsi permettre à ce dernier de garder une vie décente. Ensuite, il s’agit de transmettre son patrimoine à travers le démembrement de propriété, plus précisément la propriété des parts de la SCI, tout en faisant preuve d’habileté fiscale pour optimiser l’opération. Par démembrement de propriété, il faut entendre bien sûr la séparation entre la nue-propriété (droit de disposer de la chose) et l’usufruit (droit d’user de la chose et d’en percevoir les fruits, soit les loyers dans le cas présent). Il va se soi qu’il est plus facile de transmettre 10 % du capital d’une société que 10 % d’un immeuble. De plus, c’est moins coûteux de payer des droits d’enregistrement sur la cession de part d’une SCI que de faire intervenir un notaire et l’inscription pour la vente de tout ou partie d’immeuble. 2 - Comment utiliser la SCI pour améliorer la transmission aux enfants – Si vous avez un enfant qui poursuit, par exemple, des études longues et couteuses, vous pouvez lui faire une donation temporaire d’usufruit sur un certain nombre de parts. C’est-à-dire que vous leur accordez « l’usus » et le « “fructus” sur l’immeuble, c’est-à-dire le droit de jouissance ou d’en récolter les fruits (soit les loyers) le temps des études. Pour lui assurer des revenus, c’est plus intéressant qu’une pension alimentaire. – Quand vous serez à la retraite, vous pourrez disposer de revenus complémentaires grâce aux loyers de la SCI. Pour cela il vous suffira de garder l’usufruit des parts et de donner la nue-propriété des parts à vos enfants, en une ou plusieurs fois, dans des conditions fiscales intéressantes. – Vous garderez quand même quelques parts en pleine propriété afin de rester gérant de la SCI et en garder ainsi la maîtrise. Si vous souhaitez en savoir plus sur l’utilité de la SCI, si elle est appropriée dans votre cas et disposer d’un montage personnalisé pour vous aider à transmettre votre patrimoine, je vous invite à me contacter ici : https://www.votre-coach-patrimonial.com/coach-patrimonial-contact.html
En France, c’est bien connu quand un impôt disparaît, un autre apparaît. Cette fois-ci, l’État a décidé d’être plus discret en faisant jouer autrement le coup des vases communicants. Tandis que la taxe d’habitation sur la résidence principale est amenée à disparaître, la taxe foncière, elle, devrait bondir en 2026 à en croire certains médias comme BFM-Business. Bien sûr, selon les dires du secrétaire d’État, il n’y aurait aucun lien entre la disparition de la taxe d’habitation et l’augmentation de la taxe foncière. Coïncidence ? En plus de constater que la baisse de la taxe d’habitation, jusqu’à sa disparition, était inégale d’une commune à l’autre en fonction de la hausse ou non des taxes communales, ce qui a entraîné en parallèle une augmentation de la taxe foncière, il est question maintenant de revoir les bases de calcul des impôts locaux. La Direction générale des finances publiques s’était déjà défendue de cette hausse possible en fonction des taxes communales : « on ne peut pas promettre que le montant de la taxe foncière sera figé, car il restera aux mains des communes et des intercommunalités », lesquelles « conserveront leur liberté de fixer les taux » Maintenant, il s’agit de tout reprendre à la base. L’immobilier est depuis ces dernières années le centre de tous les regards : Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI), durcissement pour l’obtention des prêts immobiliers, étude sur la séparation du droit de propriété entre le foncier et le bâti… Alors que la majorité des futurs propriétaires et investisseurs en immobilier locatifs s’inquiètent de ces deux dernières mesures, le gouvernement d’Édouard Philippe a fait voter dans la loi de finances pour 2020 une « révision des valeurs locatives des locaux d’habitation » (article 146). Ces valeurs servent de base de calcul des impôts locaux, dont la taxe foncière, et n’ont pas été modifiées depuis les années 70 Elles s’appuient sur la notion de confort pour dégager une valeur théorique du Bien et le Fisc applique ensuite à cette valeur théorique plusieurs taux d’imposition (communal, intercommunal et départemental). À partir donc du 1er janvier 2026, et selon les termes contenus dans le projet de loi, les impôts locaux seront ainsi calculés « en fonction de l’état du marché locatif » et des « loyers moyens constatés » dans chaque secteur d’évaluation à la date de référence du 1er janvier 2023. Les propriétaires de logements anciens dans les territoires où les prix ont beaucoup augmenté devraient être les plus affectés par cette augmentation, qui dépendra de l’évolution de la valeur locative réelle du bien. Voilà une réforme qui est sensée répondre à une certaine “iniquité territoriale” selon la Direction générale des finances publiques et qui va faire, comme d’habitude, des gagnants et des perdants si elle est appliquée sauf à être remise en cause par la prochaine législature.
Depuis 2018, l’immatriculation au RCS n’est plus une condition pour avoir le statut de loueur en meublé professionnel L’article 151 septies du CGI, dans sa rédaction ancienne, subordonnait la qualité de loueur en meublé professionnel (LMP) au fait de remplir plusieurs conditions cumulatives, dont celle, « pour un membre du foyer fiscal au moins, d’être inscrit au Registre du Commerce et des Sociétés en qualité de loueur professionnel ». Saisi d’une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC), le Conseil Constitutionnel avait déclaré cette disposition contraire à la constitution (décision QPC 2017-689 du 8/02/2018). L’administration fiscale avait tiré les conséquences de cette décision en modifiant sa base doctrinale en conséquence dès le mois de mars 2019 (BOI-BIC-CHAMP-40-10). La loi de Finances prend acte en supprimant de l’article 155 du CGI, la condition tenant à l’inscription d’un des membres du foyer fiscal. Par conséquent, le fait de ne pas être inscrit au RCS ne vous octroie plus automatiquement le statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP). Il vous faut donc remplir les deux autres conditions cumulatives qui sont d’avoir des recettes tirées de cette activité inférieures à 23 000 euros et aussi inférieures aux revenus du foyer dans la catégorie traitement et salaire (y compris pension de retraite). Immatriculation au RCS et répertoire SireneIl est important de ne pas confondre le fait de ne plus vous inscrire au RCS avec l’obligation de déclarer votre début d’activité en tant que loueur en meublé au greffe du Tribunal de Commerce. Personnellement, je m’étais posé la question suite à la lecture d’un article sur le net qui répondait à un internaute qui s’interrogeait sur la nécessité de déclarer son début d’activité au greffe du TC. Bien que cet article lui ait répondu par la négative, la déclaration de début d’activité reste obligatoire (formulaire POI pour les loueurs non professionnels). En fait, elle concerne non pas votre statut de LMP ou LMNP mais la fiscalité liée à la location meublée et notamment la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) qui est due (sauf exonération ou assujettissement à la taxe d’habitation selon les cas). À retenir donc, lorsque vous commencez votre activité de loueur en meublé, vous devez accomplir les formalités d’inscription au répertoire Sirene auprès du greffe du tribunal de commerce compétent, à savoir celui dans le ressort territorial duquel le bien loué est situé. La formalité auprès du greffe est gratuite et n’entraîne pas d’immatriculation au registre du commerce et des sociétés. Si vous souhaitez en savoir plus ou avez besoin d’être accompagné dans vos formalités, contactez-moi sur : www.votre-coach-patrimonial.com/coach-patrimonial-contact.html
Vous pouvez donner de l’argent à vos enfants tout en réduisant vos impôts. Comment ? 1. Donner de l’argent à ses enfantsAujourd’hui, il existe différents moyens de donner de l’argent à ses enfants pour les aider dans leurs études, l’achat d’une voiture, les aider à s’installer, que ce soit en location ou en tant que propriétaire de leur résidence principale. Tout comme il existe différents abattements qui vous permettent de donner sans que cela vous oblige à piocher dans votre épargne pour régler des frais de donation. Vous disposez tout d’abord d’un abattement de 100 000 euros par parent et par enfant qui vous permet donc de donner à concurrence de ce montant à vos enfants tous les 15 ans sans payer de droits. Vous pouvez également faire un don d’argent tous les 15 ans à hauteur de 31 865 euros à condition d’avoir moins de 80 ans et que le bénéficiaire de votre don ait au moins 18 ans. Le don manuel est donc un très bon moyen d’aider vos enfants sans droits à payer, mais saviez-vous que vous pouvez leur donner de l’argent tout en réduisant vos impôts ? 2. Donner à ses enfants tout en réduisant ses impôtsIl existe un moyen pour donner un coup de pouce à vos enfants tout en réduisant vos impôts, en particulier, si vous souhaitez les aider à acquérir leur résidence principale. Prenons le cas de Mr MARTIN : Il a fils, Eric, âgé de 21 ans qui poursuit des études supérieures et il souhaite mettre de l’argent de côté afin de l’aider à acheter sa résidence principale le moment venu. Son fils, rattaché au foyer fiscal de son père dispose d’un plafond de retraite non utilisé sur les 3 dernières années d’environ 11 000 euros. Ce plafond figure à la dernière page de l’avis d’imposition et représente 10 % des revenus d’activité professionnel dans la limite de huit fois le plafond de la sécurité social (PASS) ou s’il est supérieur ou encore en l’absence de revenus, 10 % du PASS. Mr MARTIN décide d’ouvrir un Plan d’Epargne Retraite (PER) au nom d’Eric à hauteur de 11 000 euros. Ce dernier pourra le débloquer avant la retraite pour acheter sa résidence principale puisqu’il s’agit d’un cas de déblocage anticipé. Il choisit une gestion libre ainsi que des supports monétaires et obligataires de façon à ce qu’Eric ne soit pas pénalisé par une éventuelle baisse des marchés au moment où il aura besoin de ce capital. Dans le même temps, Mr MARTIN qui a une TMI (Tranche Marginale d’Imposition) de 30 % pourra bénéficier d’une déduction fiscale de 11 000 x 30 %, soit 3300 euros et ainsi réduire son impôt sur le revenu. Il pourrait, bien sûr, alimenter le PER de son fils tous les ans jusqu’à atteindre les 31 865 euros de don manuel et dans la limite du plafond de retraite afin de continuer à bénéficier de la déduction fiscale. 3. Acheter sa résidence principale avec le PERL’achat de la résidence fiscale fait partie des cas de déblocage anticipé du PER pour autant avant de l’utiliser dans ce cadre, vous devez garder présent à l’esprit que cela peut entraîner une fiscalité importante à la sortie. Il s’agirait donc davantage de disposer d’un capital comme apport pour l’achat du logement que de sortir une grosse somme d’argent. Toutes les sommes issues des versements volontaires et de l’épargne salariale, ainsi que de l’abondement, peuvent être utilisées pour acquérir votre résidence principale. Ce sont donc les capitaux logés dans les compartiments 1 et 2 de vos PER Individuel et PER d’entreprise. En ce qui concerne les sommes issues du compartiment 1, c’est-à-dire les versements volontaires :
Et s’agissant des sommes issues du compartiment 2 (épargne salariale et abondement) : La part correspondant aux primes n’est soumise ni à l’impôt ni aux prélèvements sociaux. Par contre, il faut compter 17,20 % de prélèvements sociaux pour la part correspondant aux gains générés par l’épargne (intérêts, plus-values). Donner de l’argent à votre enfant à travers une solution de retraite tout en bénéficiant d’une diminution de son imposition fait partie des nombreux avantages du PER. Je vous invite à me contacter si vous souhaitez en savoir plus ou bénéficier de telles dispositions en cliquant sur le lien suivant : www.votre-coach-patrimonial.com/coach-patrimonial-contact.html
Louer en meublé signifie proposer au locataire un logement équipé du mobilier nécessaire à la vie courante. Celui-ci en fait sa résidence principale pour une durée limitée, d’un mois à un an minimum, selon le type de bail. Les règles applicables à un logement meublé diffèrent selon l’usage qui est fait du logement. La location meublée est une activité économique qui peut être exercée de plusieurs façons sur le plan du mode de détention :
Avec des conséquences et des applications différentes :
1. Le Loueur en Meublé Professionnel (LMP)ConditionsPour avoir le statut de loueur en meublé professionnel (LMP), les 2 conditions suivantes doivent être réunies :
L’inscription du LMP au RCS est facultative. Dans le cas où l’une de ces conditions n’est pas remplie, le loueur est considéré comme un loueur non professionnel. Le caractère professionnel ou non professionnel de la location meublée s’apprécie au niveau du foyer fiscal et doit s’appliquer à l’ensemble des locations meublées du foyer fiscal. La location peut être uniquement saisonnière, du moment que l’activité est exercée à titre professionnel et habituel. Cependant, si le greffe du tribunal de commerce refuse l’immatriculation au RCS en raison du caractère civil de l’activité, il est possible de présenter un justificatif du refus d’immatriculation au service des impôts. Du point de vue fiscal, les sociétés civiles dont la seule activité est de louer un local meublé sont considérées comme exerçant une activité commerciale. Remarques : l’activité de chambre d’hôtes comportant des prestations de services (petit-déjeuner, nettoyage régulier des locaux, fourniture de linge de maison par exemple) relève du régime fiscal de la para-hôtellerie et non de celui de la location meublée. Régime fiscalLa location en meublé, sans prestation, n’est pas assujettie à la TVA. Contrairement aux locations nues, soumises aux revenus fonciers, les revenus de location meublée professionnelle doivent être déclarés sous l’un des régimes suivants, en fonction de la structure juridique choisie par l’entrepreneur :
Comme il s’agit d’une activité professionnelle soumise au régime réel d’imposition (sauf pour la microentreprise), les charges peuvent être déduites du résultat fiscal (c’est-à-dire du loyer perçu) pour leur montant réel :
Par ailleurs, le loueur en meublé professionnel peut pratiquer l’amortissement des locaux. Le prix d’achat immobilier ne constitue pas une charge déductible, mais peut être amorti en fonction de la durée réelle de détention. Si celle-ci est estimée à 50 ans, 2 % du prix du bien peut être déduit pendant cette période chaque année. DéficitsLes déficits éventuels peuvent être déduits du revenu global sans limitation de montant. Les déficits créés par des charges engagées avant le démarrage de la location peuvent être déduits par tiers sur le revenu des 3 premières années de location. C’est le cas lorsque la personne devient LMP l’année de livraison de l’immeuble. Régime des plus-valuesLe régime des plus-values est celui des professionnels. La plus-value constatée lors de la vente d’un bien détenu depuis plus de 2 ans en LMP est constituée de 2 éléments :
Exonérations des plus-valuesL’exonération est totale lorsque les recettes de location sont inférieures à 90 000 € HT au cours des 2 années civiles précédentes et que l’activité a commencé depuis au moins 5 ans. L’exonération est partielle dans le cas où ces recettes sont comprises entre 90 000 € et 126 000 € HT. 2. Le Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP) ConditionsSi vous êtes propriétaire d’un logement meublé (indépendant ou en résidence service) mis en location, vous pouvez profiter du statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP). Pour cela, les revenus annuels ne doivent pas excéder 23 000 € ou alors représenter moins de la moitié des revenus globaux du foyer fiscal. Régime fiscalSur cette base, et s’ils ne dépassent pas 70 000 € de revenus locatifs, vous avez le choix entre 2 régimes fiscaux. Le premier, le « régime micro-BIC » s’applique d’office lorsque les revenus locatifs sont inférieurs à 70 000 €. Il permet un abattement forfaitaire de 50 % sur l’ensemble des revenus locatifs. Le second est le régime dit « réel ». Il s’applique lorsque les loyers annuels excèdent 70 000 € ou si vous renoncez au dispositif du « micro BIC ». Le loueur déduit alors ses frais et ses charges des revenus locatifs. Cela concerne les frais de notaire (la première année), les intérêts d’emprunt, la taxe foncière… mais également l’amortissement du bien. Régime des plus-valuesLe régime des plus-values est celui des particuliers. Exonérations des plus-valuesL’exonération est totale au bout de 22 ans (hors prélèvements sociaux) et 30 ans (prélèvements sociaux inclus). 3. Amortissement immobilier et mobilier pour les LMP et LMNP Concrètement, il s’agit, sur chaque résultat, de déduire une annuité d’amortissement, sur le bien immobilier (HT dès lors que la TVA est récupérée au moment de l’achat), mais également sur le mobilier et les équipements. L’amortissement ne concerne pas le foncier (terrain). Pour le reste, un taux annuel est appliqué sur les bénéfices imposables et sur la durée d’amortissement dite « normale ». Celle-ci est linéaire et définie par l’administration fiscale. La location meublée est un système avantageux, mais problématique quand vous souhaitez investir à plusieurs. En effet la SCI n’est pas le montage à privilégier puisqu’elle vous ferait basculer dans le régime de l’impôt sur les sociétés (IS) si vous louez en meublé. Dans le cas d’une location meublée, le montage à privilégier est la SARL de famille qui vous permettra de cumuler régime réel en LMNP et transparence fiscale pour chaque associé directement soumis à l’IR ou la SASU, si vous souhaitez investir seul Pour en savoir plus sur les pièges à éviter quand vous investissez en vue d’une location en meublé professionnel ou non professionnel, je vous invite à suivre dès maintenant notre programme de formation « Investir en immobilier » où vous apprendrez pourquoi et comment investir en immobilier ainsi que les différentes façons de créer, développer et gérer un patrimoine immobilier en toute sérénité. La location en meublé est un très bon outils pour générer des revenus passifs et non fiscalisés alors il serait dommage de vous en priver. Contactez-moi pour plus d'informations.
Que vous soyez un habitué de l’investissement financier ou non, que vous investissiez seul ou à l’aide d’un Coach Patrimonial, vous vous interrogez souvent sur le rendement d’un produit financier ou sur le risque. Et si vous vous demandez pourquoi votre conseiller à la banque ou votre conseiller en gestion de patrimoine vous posent autant de questions pour évaluer votre niveau de connaissance en matière d’instruments financiers (actions, obligations, OPCVM, SCPI…), c’est justement parce que vous devez à tout prix comprendre et intégrer la notion de « rendement/risque » dans votre démarche pour investir. Les instruments financiers sont nombreux. Ils n’ont pas toutes les mêmes caractéristiques, ils ne comportent pas tout le même niveau de risques et ne répondent pas tous aux mêmes objectifs patrimoniaux alors procédez par étape pour investir. Ces étapes sont au nombre de quatre principalement : Étape 1 : Pourquoi voulez-vous investir ? Il est important de définir son objectif prioritaire avant d’investir : souhaitez-vous aider vos enfants pour leurs études ou pour s’installer ? Souhaitez-vous protéger votre conjoint ou préparer votre succession ? Souhaitez-vous investir pour préparer votre retraite ou pour augmenter votre niveau de vie dès maintenant ? Souhaitez-vous des revenus complémentaires ou un capital ? Quand aurez-vous besoin de cet argent ? Autant de questions qui vont vous permettre de déterminer quel instrument financier choisir. Pour faire simple, il faut mettre par écrit les réponses aux questions suivantes : Quoi ? Quand ? Et combien ? Ce sont des questions de bases. Bien souvent, il vous faudra aller plus loin dans la réflexion et vous demandez ce que vous voulez vraiment ? Car de nombreux éléments extérieurs comme des informations alarmistes sur votre avenir ou celui de vos enfants peuvent influencer vos choix et vous faire croire que c’est ce qu’il y a de mieux à faire, mais ce n’est pas toujours le cas. Gardez l’esprit ouvert ! Étape 2 : Quel est votre « profil investisseur » ? Êtes-vous prêt à prendre des risques avec votre argent ? Avez-vous besoin de l’argent que vous envisagez d’investir à court, moyen ou long terme ? C’est à cette étape que la notion de « rendement/risque » prend tout son sens. Plus vous prendrez de risque et plus le rendement sera potentiellement élevé et à l’inverse, moins vous prendrez de risque et moins le rendement sera élevé. Beaucoup d’entre vous investissent de l’argent en se disant « je ne veux pas perdre », c’est souvent la première caractéristique que vous recherchez dans un instrument financier : un gain potentiel, mais sans prendre de risque ou très peu. Soyons réaliste, ceux qui ont réellement gagné de l’argent grâce à leur investissement ont intégré la notion de « perte » dans leur démarche et ce sont focalisés sur le montant qu’ils souhaitaient gagner et non sur ce qu’il ne voulait pas perdre. Si vous voulez vraiment investir votre argent et pas juste mettre de l’argent dans un « bas de laine », utilisez de l’argent dont vous n’avez pas besoin dans l’immédiat voire pas du tout. Étape 3 : Quel montant investir et sous quelle forme ? Épargne et/ou capital ? Souvent, en clientèle, je compare le patrimoine à une maison et chaque secteur d’investissement en représente une partie. Les liquidités sont les fondations. À partir du moment où vous avez une fondation solide, vous pourrez utiliser vos capitaux ou épargnes disponibles pour construire les différents étages de votre patrimoine. On part du plus liquide et on remonte vers le moins liquide à savoir l’immobilier (il représente le toit de votre maison « patrimoine »). Vous pouvez disposer d’un capital ou avoir une capacité d’épargne que vous allez pouvoir définir à partir de votre budget. Bien sûr, il ne s’agit pas de voir ce qu’il reste une fois vos dépenses réglées, mais plutôt de voir quels sont vos revenus et d’en prélever 10%. Ce sont ces 10% que vous allez investir et si vous pouvez investir plus alors vous le ferez, mais ce n’est pas une obligation, tout dépend de la durée d’investissement et du montant d’argent que vous souhaitez atteindre à l’échéance. Étape 4 : Quels sont les différents types d’instruments financiers ? Pour choisir l’instrument financier qui vous servira à atteindre votre objectif, il est important d’en connaître les principales caractéristiques et modes de fonctionnement. Savez-vous quelle est la différence entre une action, une obligation et un OPCVM qui lui-même est comporte des FCP et des SICAV ? Connaissez-vous la différence entre une SCPI et un OPCI ? Avez-vous déjà entendu parler de « tracker », de « warrant », de « call » ou « put » ? Vous pourrez vous familiariser avec ces différents instruments financiers à travers des livres, des vidéos ou formations sur internet ou encore en suivant l’un de nos programmes de formation intitulé « stratégie patrimoniale » ou à travers les séances de coaching patrimonial que je propose. Voyons les trois outils les plus utilisés que sont les actions, obligations et FCP :
Le montant du dividende dépend à la fois des bénéfices de l’entreprise et de leur affectation par l’assemblée générale annuelle (distribution sous forme de dividendes ou mise en réserve afin de financer des investissements ultérieurs).
Les obligations sont émises par l’État, les collectivités du secteur public ou semi-public (régions, département, villes, entreprises publiques), ou par des entreprises privées. Exception faite des emprunts d’État, les obligations sont des titres qui présentent un risque, tout comme les actions, mais dans une moindre mesure. En effet, l’émetteur de l’emprunt obligataire peut connaître des difficultés et ne pas être en mesure de faire face à ses échéances. Il y a aussi le risque d’une évaluation défavorable des taux d’intérêt. Il est possible de réaliser une moins- value sur des obligations.
En résumé, il vous faut donc déterminer votre objectif, le temps qu’il vous faudra pour l’atteindre, votre goût pour le risque, le montant en capital ou épargne que vous pourrez y consacrer et le type d’instrument financier qui conviendra compte tenu des éléments précédents. Peu importe le montant que vous investissez ou les titres que vous achetez, il est important d’avoir un portefeuille de placements qui soit diversifié. Si vous souhaitez allez plus loin et vous former sur les instruments financiers ou encore apprendre à mettre en place une stratégie pour investir, je vous invite à suivre notre programme de formation intitulé « Stratégie patrimoniale » sur www.monargenttravaillepourmoi.fr Vous pouvez également me contacter pour du coaching patrimonial avec un suivi personnalisé via la page « contact » de ce site.
Voilà des années que le produit d’épargne préférée des Français est dans le collimateur de certaines instances politique. En à peine quelques jours, plusieurs mouvements de panique ont pu être enregistrés auprès d’épargnants. En effet, après une mise en cause l’intérêt du contrat d’assurance-vie par rapport aux difficultés annoncées par les assureurs pour maintenir la garantie des fonds en euros, voilà qu’un amendement du MoDem veut toucher à la fiscalité des contrats de plus de 8 ans en fonds euros. Mais, vous allez le laisser tranquille « notre fonds euros » ! 1/Rassurez-vous : l’assurance-vie a de beaux jours devant lu Cette sonnette d’alarme tirée par les compagnies d’assurance-vie concerne uniquement le fonds euros. Il est important de ne pas confondre le contenant et le contenu. L’assurance-vie est comme une enveloppe qui a ses propres caractéristiques et modes de fonctionnement. Une enveloppe fiscale et juridique qui peut contenir des actions, obligations, de l’immobilier (SCPI, OPCI…) et des fonds monétaires comme les fonds en euros. Jusqu’ici, lorsqu’on souhaitait protéger son capital tout en ayant un rendement supérieur au livret A, on le mettait dans un contrat d’assurance-vie en fonds euros. Seulement voilà, avec des taux d’intérêt négatifs, il devient plus en plus difficile de garantir le capital placé en fonds euros tant en termes de rendement que de rapidité d’exécution des ordres de rachat. Pourquoi ? Afin de pouvoir garantir les fonds euros, les assureurs doivent provisionner des capitaux, capitaux qu’ils constituent à partir du rendement non distribué aux titulaires des comptes en fonds euros. Ce rendement provient des placements en obligations d’État souscrit par l’assureur (produits qui comportent peu de risque, mais avec un rendement faible). Si le rendement diminue en toute logique les provisions de l’assureur aussi même si les belles années de « vaches grasses » connues par les compagnies d’assurance donnent à penser que nous n’en sommes pas encore là. Certains comme GENERALI ont annoncé dès le mois de septembre qu’ils prendraient des mesures pour inciter les épargnants à prendre une part plus importante de risque dans leur placement en positionnant une partie de leur placement en unités de compte à hauteur de 50 à 60 % en fonction du montant du placement. À retenir donc : L’assurance-vie n’est pas menacée, mais les fonds euros, oui. Mais rassurez-vous, pas tout de suite, car les Compagnies d’assurance ont encore de belles réserves 2/Que disait cet amendement du MoDem annulé par les membres de la commission des Finances Par cet amendement au projet de loi de finances 2020, le Modem voulait la suppression de l’abattement de 4600 euros pour une personne seule et 9200 euros pour un couple pour les fonds en euros des contrats d’assurance-vie de plus de 8 ans Ainsi, s’il avait été retenu, la fiscalité des contrats d’assurance-vie en fonds euros aurait été moins favorable que les contrats en unités de compte. En somme, à partir du moment où vous prenez des risques sur l’argent déposé dans votre contrat d’assurance-vie, vous seriez récompensé fiscalement. Sauf qu’en général, on prend des risques sur des capitaux dont on n’a pas besoin or les classes moyennes qui épargnent massivement dans les contrats d’assurance-vie en fonds euro ont besoin de cet argent et cela représente aujourd’hui 80 % des 1700 milliards d’euros d’encours de l’assurance-vie. Donc, là encore, rassurez-vous, vous pourrez continuer à investir en fonds euros dans votre contrat d’assurance-vie sans être pénalisé fiscalement. Maintenant, que dire d’autres amendements du MoDem comme la suppression de l’abattement de 152 500 euros (primes et intérêts inclus) pour les bénéficiaires des contrats d’assurance-vie dont les primes ont été versées avant les 70 ans du titulaire Il prévoit que “l'avantage successoral pour les versements réalisés avant 70 ans ne soit ouvert que pour les contrats souscrits jusqu’au 1er janvier 2022”, déclare Jean-Noël BARROT, vice-président de la commission des finances de l’Assemblée nationale et cosignataire de l’amendement. Et l’âge pour bénéficier de cet avantage tomberait à 60 ans. Les députés du MoDem souhaiteraient aussi l’alignement de la fiscalité des successions via assurance-vie avec celles des successions classiques basées sur le barème suivant :
Si comme on le prétend, l’Assurance-vie représente le deuxième Lobby le plus important en France après l’Immobilier, on peut s’attendre à ce que ces propositions fassent l’objet de vifs débats. À suivre donc… Si vous souhaitez faire le point sur les assurances-vie que vous détenez ou revoir votre stratégie patrimoniale, je vous invite à me contacter sans plus attendre via la page « contact » de ce site ou visiter notre site www.monargenttravaillepourmoi.fr pour découvrir des alternatives à l'assurance-vie comme outil patrimonial.
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