Débancarisation : une solution pour protéger votre épargne ?


 
Face à la transformation de la proposition du « grand reset » qui se voulait au départ positive vers une théorie complotiste et face à la peur d’une crise économique, de nombreux appels à la « débancarisation en masse » émergent de part et d’autre. Que doit-on en penser ? Doit-on sortir du système bancaire ?

Loin de tomber dans la paranoïa collective, il est évident que l’endettement des États sans cesse grandissant suscite des interrogations quant à l’avenir des Banques et de l’argent des épargnants.

Le système bancaire est certes fragile, mais une débancarisation de masse viendrait signer la faillite de celle-ci et aussi de l’État, en agissant ainsi, nous ne ferions qu’accélérer ce qui est tant redouté.

Si beaucoup d’épargnants ont une forte aversion au risque et recherchent une grande sécurité dans leur investissement, placer leur argent sur des fonds « garantis » qui ne le sont aujourd’hui qu’en théorie va à l’encontre de la sécurité recherchée.

Cette orientation est souvent le fruit d’un manque d’une culture financière minimale nécessaire afin d’appréhender les enjeux de leur épargne (loi SAPIN, risque obligataire, etc.). Cette méconnaissance se traduit notamment par une diversification insuffisante de leurs placements. De plus, l’étape requise de l’investissement, ou de l’acquisition de supports décorrélés des banques et des marchés financiers (immobilier par exemple) n’est pratiquée que par une minorité d’entre eux. La plupart restent bloqués dans l’étape de l’épargne… avec des rendements négatifs et une exposition accrue aux nouveaux risques bancaires et financiers (ETF par exemple).

Assurance-vie : bonne ou mauvaise idée ?

L’assurance-vie continue d’attirer l’essentiel de l’épargne en France malgré les critiques sur les rendements faibles qui y sont associés et la peur de voir l’État se servir dans le capital souscrit.

La première chose à retenir est que l’assurance-vie n’est qu’une enveloppe fiscale et successorale, ce sont les fonds que vous allez mettre à l’intérieur qui vont déterminer son rendement. Le « fonds euros » n’est pas le seul à être éligible à l’assurance-vie. Nous ne devons pas confondre les deux.

Aujourd’hui, les compagnies d’assurance cherchent toutes à desserrer l’emprise des fonds en euros de l’assurance-vie. En effet, la garantie du capital qui leur est associée oblige les assureurs à puiser dans leurs réserves pour assurer un minimum de rémunération alors que les taux sont bas, voire négatifs.

N’oublions pas qu’un fond en euros est composé à environ 80 % d’obligations d’État, c’est-à-dire de titres de créances donc des dettes émis par des États (une dette obligataire multipliée par 15 depuis 2007 !!!). Ces derniers versent chaque année des intérêts à leurs créanciers avec de l’argent qu’ils n’ont pas et qu’ils empruntent à d’autres créanciers.
Quant à la loi Sapin II, si elle permet à l’État de bloquer une partie des rachats en cas de crise financière grave et donc fait peser un risque d’illiquidité sur le placement (au maximum 6 mois), elle ne signifie pas pour autant une pure et simple confiscation de notre épargne.

La débancarisation : oui, mais pas totalement

Nos systèmes bancaires restent extrêmement fragiles dans la mesure où ils sont liés à la dette pharaonique des états et, si tout s’est déjà effondré, le risque reste bien réel de voir à nouveau des établissements bancaires faillir à leurs responsabilités. Les épargnants doivent donc travailler à protéger leur épargne en se débancarisant, mais en le faisant intelligemment.

Il s’agit avant tout de limiter leur dépendance au danger du risque bancaire et financier qui pèse sur notre économie en adoptant des stratégies permettant de baisser leur sensibilité personnelle au système financier et de protéger leurs actifs durement gagnés.
Comment ? En ne mettant pas tous ses œufs dans le même panier. Les mots d’ordre sont la diversification et l’investissement dans des biens tangibles dont la valeur est réelle et décorrélée des banques.

Divers types de biens ou d’actifs tangibles peuvent vous permettre de réduire votre exposition au risque bancaire tout en faisant fructifier votre épargne. En premier lieu : la pierre. L’acquisition de biens immobiliers, qu’il s’agisse d’une résidence principale, d’un bien locatif traditionnel ou d’immobilier professionnel, s’avère être une solution qui a fait ses preuves pour se constituer un patrimoine.

Bien entendu, vous aurez tout à gagner à vous faire accompagner par des spécialistes experts, de manière à être certain de réaliser le bon choix, sur le bon support, dans le bon cadre juridique et fiscal et avec le bon mode de financement.

Citons également les acquisitions de SCPI au comptant ou à crédit, dont les meilleures offrent des rendements supérieurs à 5 %, voire 6 %. Ces actifs proposent également une grande souplesse par rapport à un investissement immobilier classique. Il est admis que les SCPI de rendement constituent un excellent support de diversification patrimoniale.

Il existe également de nombreuses autres opportunités d’investissement dans l’économie réelle, comme la prise de participations au capital de sociétés non cotées dans des secteurs d’activités porteurs tels que l’immobilier professionnel (centres d’affaires, hôtellerie), l’industrie, le financement alternatif, etc.

Si vous souhaitez vous orienter vers des placements en phase avec vos objectifs, nous vous invitons à nous contacter pour une première consultation gratuite.